En tant que concepteur et intégrateur de bras robotisés compacts depuis plusieurs années, notre équipe technique souhaite lancer un débat sur un choix souvent sous-estimé en robotique : le système de transmission.
Nous allons être directs : 👉 Les courroies sont séduisantes pour les prototypes, mais nous les déconseillons dans toute application où la précision, la répétabilité et la durée de vie sont critiques.
Pourquoi ?
Même les meilleures courroies GT2 ou HTD introduisent une élasticité résiduelle.
La tension évolue dans le temps (température, usure, décalage).
Le jeu mécanique reste présent, surtout dans les retours de mouvement.
⚙️ À l’inverse, les réducteurs planétaires, cycloïdaux ou harmonics (quand le budget le permet) offrent :
Zéro backlash (ou très faible).
Une meilleure tenue au couple.
Une grande longévité avec peu de maintenance.
Nous ajouterions que même dans les cas où le coût est une contrainte, des systèmes hybrides (ex. : réducteur planétaire + entraînement rigide + encodeur direct) sont souvent plus robustes qu’un système 100 % à courroies.
🔍 Nous sommes curieux d’avoir vos retours :
Avez-vous déjà dû reconcevoir un système à cause du jeu ou de la dérive liée aux courroies ?
Dans quels cas considérez-vous que la courroie reste le bon choix (au-delà du prototypage rapide) ?
Avez-vous des solutions ou astuces efficaces pour compenser le jeu sans exploser le budget ?
Ces informations seraient utiles pour les jeunes concepteurs, mais aussi pour ceux qui passent du prototype à la petite série.
Nous attendons avec impatience vos retours !