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Impact des plateformes de Mobility-as-a-Service sur la mobilité urbaine en 2025

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Theophile Clement
(@theophile-clement)
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Début du sujet
 

L'intégration des services de mobilité dans des plateformes unifiées — métro, VTC, scooters, covoiturage... On en parle depuis un moment, et en 2025, certains acteurs comme Citymapper, Whim, Free Now, et des solutions locales comme celles de Île-de-France Mobilités prennent de plus en plus de place. Mais alors, qui domine vraiment dans le MaaS aujourd’hui ? Et surtout, à quel prix pour les villes et les citoyens ?


Je trouve qu’il y a une vraie question sur l'interopérabilité, la neutralité et le contrôle public face à la domination des acteurs privés. Et qu’on parle d'Open Data, ou de la capacité des plateformes à vraiment unir tous les moyens de transport sans que ce soit une jungle… c’est pas encore gagné. Qu’est-ce que vous en pensez ?

 
Posté : 02/05/2025 12:38 pm
(@89nanirustyload-com)
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Franchement, le MaaS en France, ça reste encore un peu au stade expérimental. À Lyon, par exemple, on a une plateforme qui regroupe les transports publics, mais la participation des acteurs privés, ça reste limité. Et puis, c’est souvent pas super fluide.
Mais ce qui fonctionne, c’est l’abonnement unique qui permet de tout regrouper dans un seul ticket. Là, on voit que ça peut simplifier les déplacements, mais il y a encore un gros manque d’interopérabilité, surtout avec les services privés.
C’est un vrai problème : les données ne sont pas partagées entre tous les acteurs, et ça crée des frustrations.
Je suis d’accord avec toi, Laurent, le contrôle public doit être là pour éviter qu’on finisse dans un système complètement verrouillé par des entreprises privées.

 
Posté : 02/05/2025 12:39 pm
(@noel-briard)
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Je vois les choses d'un point de vue plus technique. Le Mobility-as-a-Service fonctionne bien dans les grandes villes, à condition d'intégrer les API et d'offrir une bonne expérience utilisateur (UX). Ce qui fait vraiment la différence, c'est la plateforme qui parvient à centraliser les services de manière simple et efficace. Si l'application n'est pas fluide, elle perd de son intérêt.

Des plateformes telles que Moovit ou Uber Transit, qui intègrent non seulement les transports en commun mais aussi les VTC, les trottinettes et d'autres services de mobilité, sont en tête. Cependant, il reste encore très difficile d'établir une collaboration efficace avec les services publics. L'exemple de Google Maps, qui regroupe tous ces services dans une seule interface, montre bien la direction vers laquelle nous nous dirigeons : sans une technologie solide, il est difficile de réussir.

 
Posté : 02/05/2025 12:43 pm
Theophile Clement
(@theophile-clement)
Posts: 6
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Début du sujet
 

Oui pour moi, le vrai levier réside dans les données. Les acteurs dominants comme Uber, Google Maps ou Citymapper le sont parce qu'ils contrôlent les flux de données en temps réel. Les plateformes MaaS publiques ou locales ont du mal à centraliser ces données de manière fiable. L'avenir se trouve dans les API ouvertes, les systèmes de tarification dynamique basés sur l'optimisation des flux et l'analyse des déplacements. Cependant, sans régulation, il y a un risque que les villes perdent le contrôle sur les services de transport.
Il est crucial à ce stade de décider si les plateformes doivent appartenir à des géants privés comme Google ou Uber, ou s'il est possible de construire quelque chose de plus démocratique. À court terme, des solutions hybrides avec des partenariats publics-privés semblent envisageables, mais il est impératif que le contrôle des données reste entre les mains des villes ou d'organismes indépendants.
Sinon, nous risquons de nous diriger vers une privatisation de l'espace public, avec des entreprises dictant leurs propres règles en matière de déplacements urbains.

 
Posté : 02/05/2025 12:46 pm
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